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Le Parc de l'Arquebuse – Jardin des Sciences est un musée vivant au cœur de Dijon, abritant la diversité végétale de notre planète. C’est un lieu de découverte, de détente et de convivialité. Aujourd'hui, le Jardin des Sciences regroupe sur plus de 5 hectares un jardin botanique, un musée d'histoire naturelle et un planétarium. Une partie du pavillon de l'Arquebuse est classé Monument Historique pour son architecture remarquable et son histoire. L'école de botanique, compte tenu de son modèle de jardin à la française, est également classée Monument Historique en 1965. Elle propose, à partir de plantes vivantes (plus de 1000 espèces et variétés végétales), de découvrir et de mieux comprendre la biodiversité et comment les hommes, par leurs pratiques de production et de consommation, influencent cette diversité. La roseraie (qui traite de l'histoire de la Rose et des obtentions bourguignonnes) de l’Arquebuse regroupe plus de 230 variétés de roses anciennes et modernes ainsi que des espèces sauvages. L’Arboretum est conçu comme un jardin à l’anglaise avec ses allées sinueuses, ses statues, son plan d’eau, ses essences d’arbres provenant des cinq continents. Un parcours tactile a été réalisé en 2012 pour permettre aux personnes déficientes visuelles de découvrir 10 essences d’arbres particulièrement intéressantes au niveau des sensations tactiles , des odeurs ou des formes. L'Arboretum, les pelouses ouvertes aux publics et les plates-bandes périphériques à caractère horticole sont gérés par la Direction des Espaces Verts. Les plantes horticoles sont essentiellement produite par la Ville dans les serres municipales. Le Parc de l'Arquebuse est un fleuron du patrimoine jardiné de Dijon. Il est inscrit comme tel dans le Plan de Gestion Différenciée, en tant qu'espace très entretenu, mais également très accueillant pour la biodiversité en général et l'entomofaune en particulier. L'arboretum est pour sa part géré de façon beaucoup plus extensive. Au Parc de l'Arquebuse, tous ces espaces se répondent : diversité des flores bourguignonnes, diversité des usages, diversité des patrimoines, diversité des espaces et des espèces et profusion horticole...
Structure du site
Il existe une étude de la fonctionnalité des connexions écologiques du site à petite et grande échelle.
Le jardin est divisé en deux codes d’entretien 1 (Prestige) et 4 (Naturel), ce qui est peu commun, et permet de pouvoir observer dans un seul espace des modes de gestion très différents, mais non antagonistes.
Chaque code de gestion est accompagné d’un cahier des charges détaillant toutes les opérations d'entretien qui y sont appliquées.
Bonne connaissance de l'histoire et des composantes du jardin. Un dossier est en cours d'instruction pour la reconnaissance du jardin en "jardin remarquable".
Un projet d'aménagement concerne la régulation thermique du pavillon de l'Arquebuse avec un procédé de géothermie.Tous les points sont obtenus depuis 2015, identique en 2018
Sol
Bonne connaissance des sols grâce à d’anciennes analyses, au moment des plantations et au carottage sous le bâtiment où vont êtres effectués les travaux de géothermie.
Une attention particulière pour ne pas modifier la structure et la texture des sols est mise en place, par exemple avec la gestion du parc matériel (pneus basse pression sur les engins, faible nombre d'interventions, etc.).
Un grand intérêt est porté à la vie du sol : suivi bactériologique des sols par l'INRA et études sur la mycorhization des sols. (L’objectif est de connaître et favoriser un environnement bactériologique et mycologique, favorable au végétal pour en accroître la résistance face aux aléas). Il existe une plate-bande spécifique pour ces études (qui à aussi un rôle de sensibilisation)
Apports limités au minimum et impacts pris en compte. Pas d’apport d’engrais minéraux.Tous les points sont obtenus depuis 2015, identique en 2018 avec une analyse de sol de l’année.
Eau
Arrosage manuel ou au goutte-à-goutte dans les plates-bandes horticoles. Le réseau d’arrosage est très bien adapté au site et est géré par un logiciel qui calcule les besoins selon les types de plantations et les conditions météorologiques (ETP, rayonnement, déficit de saturation en vapeur d'eau, vent…). La décision humaine reste malgré tout primordiale.Les plantes sont regroupées par types ou zones biogéographiques, ce qui permet d’avoir un arrosage adapté aux collections.Recherche d’autres sources d’arrosage : Stockage de 30 m3 des eaux de toitures. Récupérées dans les eaux d'infiltrations d'un parking souterrain. (Arrivée directe de la nappe phréatique)
Plus d’arrosage des pelouses.
En 2018, tous les points sont obtenus.Faune / Flore
Grande diversité végétale classée par thèmes (familles, ethnobotanique, milieux de vie …), aménagée pour l’apprentissage des visiteurs. Collection de rosiers, de plantes potagères, de plantes locales, de fruitiers, ils ont aussi créé une plate bande sauvage de ma rue.
Autoproduction des semences (récoltées dans la nature), échanges avec des jardins botaniques, achats chez des producteurs de qualité. Démarche de critiques positives avec les producteurs, dans l’objectif d’améliorer les produits, pour eux et pour l’ensemble des acheteurs. C’est le cas pour les prairies fleuries, pour lesquelles aucun producteur n’est actuellement performant pour des grandes surfaces et en qualité écologique en même temps.
Paillage systématique. Entretien réfléchi, de qualité, traitements proscrits, sauf ponctuellement (Non chimiques). Bonne réflexion sur les méthodes prophylactiques notamment sur les buis du jardin (Désinfection, remplacement par des cultivars résistants…)
Tous les déchets verts sont compostés dans une zone en retrait du jardin ; les résidus d’élagage transformés en paillage. Il y a aussi une zone de compostage destinée au public à l’entrée du bâtiment qui fonctionne assez bien. 40m3 de déchets verts exportés en 2018
Mise en place du dispositif florilège depuis 2016, à l’échelle du grand Dijon : Rapport Abeilles sauvages et évaluation des ressources mellifères.
Présence de bois mort.
Passage en refuge LPO du parc en cours de validation
Matériaux & mobiliers / Matériels & engins
Inventaire et mutualisation du patrimoine motorisé. Accès pour le personnel à des vélos municipaux. Ventes publiques du matériel en fin de vie. Remplacement du matériel par de l’électrique dans la mesure du possible.
Suivi de la consommation des véhicules et des tondeuses.
Réalisation à l’échelle de la ville d’un bilan carbone "illiCO2" en cours.
Projet coach carbone: outil sur Internet à l'échelle individuelle pour réaliser le bilan des émissions de son domicile.Inventaire et mutualisation du patrimoine motorisé. Accès pour le personnel à des vélos municipaux. Ventes publiques du matériel en fin de vie. Remplacement du matériel par de l’électrique dans la mesure du possible.
Suivi de la consommation des véhicules et des tondeuses.
Réalisation à l’échelle de la ville d’un bilan carbone "illiCO2" en cours.
Projet coach carbone: outil sur Internet à l'échelle individuelle pour réaliser le bilan des émissions de son domicile.Formations
Bon planning de formations. En plus des formations en interne, il existe une équipe spécialisée dans le domaine de l’eau, particulièrement formée à ce thème. Une personne spécialisée en botanique est présente sur le site.
Il y a actuellement une volonté de partenariat avec le CNFPT pour suivre des formations sur la biodiversité.Public
Bon suivi de la qualité de l’accueil (livres d’or, étude des publics…). Bon contact entre les équipes d’entretien et le public (jardiniers impliqués dans la gestion environnementale du site).
Beaucoup de panneaux explicatifs. Chaque plante est étiquetée. Un livret jeu est mis à disposition des familles.
Beaucoup d’actions sur le public pour l’apprentissage (livrets, visites, étiquetage des plantes…), d’actions participatives (taille de rosiers, sciences participatives…), de sensibilisation (zone de compostage publique, panneaux…)En 2018, tous les points sont obtenus.
Localisation
14 Rue Jehan de Marville
21000 Dijon
FranceGalerie photos
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