• La gestion des espaces verts fait partie de la politique développement durable de Veolia Eau d'Ile-de-France

    Structure du site

    La politique générale environnementale VEDIF est basée sur l’implication dans différentes actions :

    • Dossier d’engagement à la Stratégie nationale de biodiversité (déposé et validé cette année). La politique abordée dans ce dossier concerne la définition de sites à enjeux, comme l’usine de Noisy-le-grand, un diagnostic de biodiversité, ainsi qu’un plan d’actions sur 3 à 5 ans pour appliquer les préconisations.
    • Création d’une chartre de développement durable pour un service de l’eau exemplaire.
    • Lancement de la démarche Phyt’eau cités en 2007 (Programme de prévention des pollutions par les produits phytosanitaires), puis un passage au Zérophyto, engagé depuis 2013.
    • ISO 14 0001, ISO 9001 ISO 270001, ISO 22000, OHSAS 18001 et NF services.

    Au sein du travail réalisé pour l'élaboration du dossier de la SNB, la hiérarchisation des sites de Veolia, selon des indicateurs, notamment de proximités de ZNIEFF, d'habitats prioritaires Natura 2000, permet une prise en compte de la capacité des sites à être potentiellement connectés avec des réserves de biodiversité. Sont présentes à proximité de l'usine de Neuilly sur Marne (classée dans les 60 premiers sites de Veolia), deux ZNIEFF classés en directive "Oiseaux". Le bureau d'études 2EI à un rôle de conseil concernant l'intégration des sites dans la TVB. Ainsi que l’analyse des influences des habitats externes sur la fonctionnalité du site et inversement.

    Différentes typologies : arbres, massifs, prairies fleuries, fauches tardives, circulations (principales ou secondaires), haie de fenouil... Chaque typologie est liée à des techniques de gestion. Un document notifie les surfaces totales de chaque typologie sur le site.

    La cartographie est mise à jour régulièrement, pour notifier les modifications de typologies des espaces : les résultats de différents types de gestion des pelouses sont observés et selon le comportement des populations végétales, conservé ou modifié.

    Un planning des travaux d'entretien en général, impliquant aussi le désherbage. (Mis à jour tous les deux mois. Celui-ci est manuel ou à l’aide d’une débroussailleuse équipée d'une brosse en métal ou en plastique.

    Il n’existe pas de réels objectifs paysagers sur ce site, étant donné que c'est un espace crée pour la production, où les seuls usagers sont les salariés qui ne parcourent pas l'ensemble des espaces verts régulièrement. Se pose aussi le problème de la sécurité avec l'installation de lasers de détection sur l'ensemble du site nécessitant des tailles des végétaux parfois drastiques.

    Les impacts des usagers sont minimes car localisés aux peu zones de passage qui ne se situent pas sur voirie : une zone de pelouse piétinée à côté du réfectoire, sur laquelle va être aménagé un cheminement pour que le passage des salariés ne porte plus préjudice au sol.

    Le réfectoire ayant été supprimé plus aucune zone est piétinée sur le site.

    Sol

    Les sols sont soit végétalisés, soit couverts de BRF. Pas d'apport, à part ponctuellement du paillage et du BRF, qui proviennent le plus souvent du site lui-même.

    Peu de sols du site sont travaillés et paillés, la plupart des surfaces sont végétalisées depuis longtemps. Une réflexion est en cours sur les modifications des matériaux de recouvrement du sol et des toitures (les gravillons demandent beaucoup de désherbage).

    Le désherbage est effectué manuellement, ou avec une débroussailleuse équipée d'une brosse métal ou plastique. Dans certains cas, l’utilisation d'une déplaqueuse pour le désherbage sur gravier peut être utile (cet outil n'est pas prévu à cet effet, mais s'y adapte très bien).

    Des précautions sont prises pour éviter les pollutions qui pourraient se révéler graves. Les livraisons de grandes quantités de produits chimiques pour le traitement des eaux se font dans des espaces spécifiques aménagés pour empêcher les éventuelles fuites. Les cuves de stockage de ces produits sont placées au-dessus de cuves de rétention, pour récupérer ces produits en cas de problème.

    Les pollutions sont connues et des mesures sont prises dans le cas de l’activité même de l’usine. Les massifs sont toujours couverts de BRF.

    Eau

    Pas d'arrosage sur ce site. La seule consommation en eau concerne le remplissage de la mare pendant la sécheresse de cette année (petite quantité). Celui-ci s'est fait en eau potable, peut être existerait-il une solution pour se fournir l'eau directement dans la Marne?

    La mare a été complétée en eau durant la seule année du premier audit pour permettre la survie des têtards. Aucun remplissage n’a été nécessaire depuis. Cependant une toiture végétalisée a été rénovée, et des graminées ont été semées. Un besoin en eau important à eu lieu durant la première année. Les quantités d’eau seront limitées dorénavant.

    Faune / Flore

    Les actions en faveur de la biodiversité sont multiples : création d'une mare, plantation d'espèces indigènes, suivi pertinent des populations de flore sauvage en vue d'y adapter la gestion la plus adaptée possible (pour que l'écosystème se rapproche du climax mais sans aller jusqu'à une fermeture du milieu ou une perte de diversité par homogénéisation des populations). Une haie de fenouil à été implantée sur un linéaire important. Tas de bois, flore sauvage.

    Des bastaings en chêne avec des trous pour l'entomofaune ont été implantés. Ces aménagements en bois sont rainurés afin que le lierre planté au pied de chacun d'entre eux puisse les recouvrir à plus long terme :

    • phase 1, les insectes vont dans les trous,
    • phase 2, le lierre commence à apporter des  services de soutien, le bois continue à abriter d'autres espèces (différentes),
    • phase 3, le lierre continue à rendre ses services de soutien et recouvre le bois, qui en pourrissant, attire faune et fonge saproxylophages.

    Des suivis de la flore sont effectués mais sont non-taxonomiques, ils concernent des plantes d'indicatrices. Les relevés sont effectués (pour des raisons administratives) en octobre, mais le gestionnaire a la volonté de les effectuer à la bonne saison dès que l'organisation le permettra.

    Un suivi des odonates, diptères et d’amphibiens est effectué sans protocole particulier, mais grâce à des connaissances en internes, mettent en lumière des observations pointues.

    Peu de plantations ont été effectuées pour le moment, la plupart sont des anciens massifs, ou arbres en isolés plantés à l’époque de la construction du bâtiment. Lorsque des plantations sont effectuées, il est préconisé l’installation de 70 % de plantes de catégorie régionale (le reste en catégorie métropolitaine ou « exotique à ces zones »).

    Toutes les nouvelles plantations sont réfléchies par rapport au contexte et s'orientent vers de l'indigène, sauf erreurs de prestataires extérieurs (contrôlées avant que ce soit réalisé).

    Beaucoup de surfaces de terrain sont laissées en expression de la banque de graines du sol (fauches tardives), ou en prairie fleuries. Des solutions sont cherchées à la problématique de mélanges adaptés (Calendula à fleurs double par exemple).

    Une réflexion poussée est à l'origine du classement des espaces herbacés. Une observation régulière des populations mets en lumière l'évolution vers laquelle le peuplement  se dirige, et selon l'intérêt spécifique qui y est relevé, ces espaces sont classés en pelouses, en fauches tardives ou semés en prairies fleuries. Ces classements changent autant de fois que nécessaire.

    Concernant les indigènes, la présence de pieds ponctuels de Senecio inaequidens a été relevée, mais ceux-ci sont pour le moment dans l'impossibilité de se reproduire (distance). La présence de populations de renouée est par contre une problématique bien implantée : des techniques d'éradication ont été mises en place (Bâche EPM et feutre, mais le prestataire extérieur a mal fait le travail et cela n'a pas fonctionné. Le test va être recommencé). Une deuxième solution à été mise en place : défrichage et plantation d'un cercle de noisetiers entouré d'un cercle de sureau, censés concurrencer la renouée (Viens d'être mis en place.)

    Les achats de plants et semences sont assez restreints. L'entreprise en charge de la gestion à une bonne réflexion sur le choix des producteurs et reste guidé par les connaissances du bureau d’études en termes d’espèces et de traçabilité génétique. Une attention est portée sur les plantes sélectionnées par d'autres prestataires extérieurs, mais il n'y a pas de document faisant part de préconisations, étant donné que ce sont des bureaux d'études formés sur ce sujet qui sont sélectionnés par le VEDIF pour implanter de nouveaux végétaux.

    Le ramassage des feuilles est limité aux allées, sauf quand les pelouses sont tondues (en mulching).

    En termes de déchets verts, une estimation des exportations est réalisée par le gestionnaire. La production de déchets verts est limitée par : une tonte mulching, un ramassage minimum des feuilles, beaucoup de zones en fauches tardives.

    Aucune évolution n’a eu lieu sur ces critères des suivis de la flore, des papillons, des chauves-souris ont lieu régulièrement. Une attention est portée sur le remplacement des végétaux, néanmoins aucune demande particulière n’ai intégré dans le cahier des charges de l’entreprise d’espaces verts. Il s’agit d’une vigilance par les équipes gestionnaires de Véolia.

    L’entreprise a maintenant une plateforme de compostage en interne, avec un protocole encadré.

    Matériaux & mobiliers / Matériels & engins

    L'entreprise qui intervient sur le site est une entreprise privée, qui utilise ses outils sur plusieurs espaces verts. Une liste expose et détaille tous ces outils, mais pas précisément ceux utilisés sur l'usine.

    Un bilan carbone a été effectué pour Veolia Eau IDF. Une "neutralité en carbone" est recherchée et fait l'objet d'un contrat de replantation d'arbres dans des pays émergeants à hauteur du surplus de CO2. En lien avec les démarches de la SNB, une réflexion est en cours sur la qualité du choix du lieu de replantation (dans des espaces déjà dégradés par exemple. Les pratiques de sélection seront définies par 2EI et Veolia et seront appliquée dans les nouveaux contrats à partir de 2023).

    Il existe un suivi des consommations en carburant et en huile à l'échelle de l'entreprise Lelièvre, mais pas délimité à l'entretien des sites Veolia. Lelièvre est une entreprise labellisée AFAQ niveau 2 par l'AFNOR. (L'évaluation AFAQ 26000 permet à une organisation de mettre en évidence, vis-à-vis de ses parties prenantes, les efforts qu'elle déploie en faveur du développement durable.)

    L’entreprise possède un atelier de mécanique en interne. Celui-ci réalise des réparations dans la mesure du possible. (Sinon, récupération des pièces détachées de l'appareil en cas de dysfonctionnement non réparables, ou revente de l’appareil pour le recyclage en pièces détachées).

    Achat de quelques matériels électriques par le gestionnaire :  tailles -haies, souffleurs

    Il y a très peu de mobilier sur le site (Trois bancs, quelques poubelles), celui-ci est inventorié sur la cartographie du site.

    L’achat récent se limite à des ganivelles en châtaigner pour délimiter la mare et des sections de chêne non traitées pour création de niches écologiques pour entomofaune.

    Aucune évolution

    Formations

    L’ensemble des personnes intervenant sur l’élaboration des plans de gestion, cartographies, relevés de biodiversité, ou préconisations, constitue un groupe très fonctionnel et complémentaire :

    • Structure du site (gestion différenciée) : 2EI étant le bureau d'étude ayant réalisé le plan de gestion très complet du site, sont suffisamment maîtres du sujet.
    • Sols :Une personne du bureau d'étude 2EI a une formation en agronomie, pédologie.
    • Eau :L'usine dont nous parlons est une usine de production d'eau et le jardin n'est pas arrosé.
    • Faune et flore : Un docteur en écologie. Une des personnes du VEDIF souhaite être formé prochainement à la botanique.
    • Matériaux et matériel : Une personne d'E2I ayant l'habilitation pour réaliser un bilan carbone Formation générale par Gondwana, sur la biodiversité.
    • Public : Une personne avec un cursus d'animateur et président d'un groupe associatif concernant la combinaison entre les activités humaines et la protection de l'environnement.
    • Formations obligatoires sur la sécurité

    Les équipes ont été formées par Gondwana durant 1 journée de formation à la gestion écologique des espaces verts et également à la biodiversité. Toutes les thématiques de formation du label Ecojardin ont été abordées.

    Public

    Diffusion des implications environnementales sur le site Internet du groupe.

    Le tri est effectué dans les bureaux.

    Il n’y a que très peu d’impacts des usagers, car le site est hautement sécurisé et les déplacements des salariés sur le site, hors voirie, sont très limités. Le seul impact est une zone un peu piétinée à côté du réfectoire, qui va être transformé en allée paillée, pour limiter les impacts sur le sol.

    Peu de poubelles sur le site mais pas de problèmes de déchets. Les espaces sont peu utilisés par les salariés qui de plus sont sur leur lieu de travail, qu’ils doivent respecter.

    Des panneaux pédagogiques à la fauche et la biodiversité ont été installés.

    Localisation

    8/10 rue du Docteur Schapira
    93330 Neuilly-sur-Marne
    France

    Galerie photos