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Ce site est composé de 4 jardins de proximité datant de 1932 à 1934 avec le square de la Place Georges Henocque 1932 (680m²), le square Paul Grimault 1942 (3705m²), le square Caffiéri 1973 (713m²) et le square Jean Claude Nicolas Forestier 1994 (6180m²)
Structure du site
La Direction des Espaces verts et de l'Environnement a élaboré un référentiel sur la gestion différenciée qui est appliqué sur les espaces verts de la ville de Paris. Le gestionnaire mène ainsi une gestion écologique et adaptée en fonction des différentes strates végétales présentes sur le site (fauche et tonte adaptées, pas d'utilisation de produits chimiques, etc.). A cette fin, une cartographie des habitats de chaque site a été définie.
Un plan de désherbage est associé au référentiel de gestion différenciée (matériels et méthodes, actions préventives, etc.) et décliné suivant le type de surface (allées, stabilisés, etc.) et de strate végétale.
Le gestionnaire connait les intentions paysagères des 3 jardins contemporains conçus par les paysagistes de la ville de Paris. Ces intentions ne sont toutefois par formalisées dans un document.
Pour limiter l’impact de la fréquentation et du piétinement, le gestionnaire a mis en place différentes mesures :
- Clôtures autour des nouvelles plantations et des massifs régulièrement perturbés,
- Mise en place de poubelles de tri fermées au sein des espaces verts afin de limiter la présence des déchets verts,
- Fermeture des sites la nuit,
- Fermeture du Square Jean-Claude Nicolas Forestier lors des rencontres sportives jugées « à risque ».
Dans le cadre de l’élaboration du schéma de TVB de la ville de Paris, une étude a été menée par l'AEU pour catégoriser les parcs et squares de plus de 1 ha. Les sites sont localisés non loin de la ceinture verte de Paris. Ces espaces verts forment des espaces relais pour la faune locale. La diversité faunistique visible au sein des espaces verts permet de confirmer le succès de cette opération.
Sol
Le gestionnaire réalise une analyse du sol tous les 5 ans sur l’ensemble du site qui permet de définir les besoins des différentes strates végétales en termes de fertilisation (amendements organiques et minéraux). Les dernières analyses de sols sur les sites ont été réalisées cette année, en 2022. Les apports de paillage et de compost sont ainsi calculés en fonction de ce plan de fumure. Il n’y a pas d’apports d’éléments minéraux sur les sites.
Caffieri, utilisé comme parc pour chien par les usagers, n'a pas reçu d'analyse depuis 2017. Toutefois, cet espace est presque uniquement composé de pelouses et prairies de fauche et se porte bien.
Des plantes grimpantes se développent en pleine terre en bordure d’un mur du square forestier.
La presque totalité des déchets verts sont réutilisés sur les sites. La mairie de Paris s’est dotée d’un broyeur permettant de transformer une partie des déchets verts en copeaux de bois. Cette réutilisation de la matière organique sur les sites permet de limiter la perte de minéraux dans les sols. Ainsi, les sols n’ont pas nécessité d’amendement depuis le début des analyses.
Un abandon du travail profond et répété du sol est un objectif de la Mairie de Paris. A cette fin, le bêchage est limité aux opérations de plantation. Le désherbage est réalisé de manière manuelle ou mécanique sur le site. De manière générale, la flore spontanée ne présentant pas de caractère envahissant est conservée dans les espaces verts des parcs de la commune de Paris.
La ville de Paris possède une politique d’achat responsable pour les substrats, terreaux, terre végétale et éléments minéraux qui intègrent des critères environnementaux dans les cahiers des charges.
Un ensemble de documents technique incluant une partie "Guide de gestion des sols cultivés" doit être appliqué sur tous les sites de la Mairie de Paris.
Eau
Les jardins sont arrosés par un système automatisé la nuit utilisant de l’eau potable. Sur ces jardins, seules les pelouses et les nouvelles plantations sont arrosées. Un jaunissement modéré de la pelouse est accepté mais celle-ci est arrosée pour la sauvegarder en cas de sécheresse.
Le jardin Charles Trenet possède un bassin en circuit fermé alimenté par les eaux pluviales récupérées des bâtiments limitrophes.
Un relevé mensuel est réalisé sur l’ensemble des compteurs divisionnaires. La consommation en eau est donc connue sur tous les sites depuis 2017.
Une vérification hebdomadaire des fuites est réalisée sur le réseau par Eau de Paris, complétée par la surveillance quotidienne des jardiniers. Ils coupent le réseau si besoin et préviennent les équipes du site.
L'arrosage est programmé par le système MIR+ (Méthode d'irrigation raisonnée) qui calcule les besoins des végétaux en fonction de l'évapotranspiration et de la pluviométrie. Des sondes pluviométriques sont disposées sur chaque programmateur. Des programmateurs Bluetooth seront installés dans l’année pour tenir compte du service météo national.
Plusieurs méthodes préventives sont mises en place par le gestionnaire pour limiter l’arrosage : paillage, plantes couvre-sol, plantation de vivaces.
Faune / Flore
Les jardiniers de secteurs ont réalisé un inventaire de la faune et de la flore en 2016/2017, 2019, 2021 puis en 2022. Il s'agit toutefois d'inventaires ponctuels.
Le gestionnaire favorise la mise en place d’une palette végétale diversifiée intégrant des plantes indigènes et des plantes à intérêt écologique (vivaces, annuelles et bisannuelles mellifères, arbustes à baies, plantes hôtes pour la faune auxiliaire).
La flore spontanée est tolérée au sein des espaces verts, notamment au sein des espaces refuges pour la faune : prairies de fauche, massifs arbustifs denses, bassin végétalisé.
Des Mahonia Faux Houx (Berberis aquifolum ou Mahonia aquifolium) ont été plantés sur le site. Or cette espèce est considérée comme une Espèces Exotiques Envahissantes Potentielles implantées.
Toutes les plantes sont produites sur la pépinière de Rengis appartenant à la mairie de Paris.
Des actions préventives évitant le désherbage sont mises en place sur les sites : paillage, plantes couvre-sols, enherbement strate minérale. Le désherbage est manuel sur la totalité du site. Un désherbage sélectif est réalisé, laissant certains végétaux spontanés en place.
Les déchets verts sont valorisés sur le site (tondeuses à kit mulching, broyage et paillage sur place, compost).
Au sein du jardin Charles Trenet, les déchets de fauche sont laissés sur site et la période de faucardage prend en compte le cycle de vie de la faune (octobre à décembre).
Matériaux & mobiliers / Matériels & engins
Les matériels et engins du site sont inventoriés et leurs consommations de carburant sont suivies.
La ville de Paris possède une politique d’achat responsable pour les matériels et engins qui intègre des critères environnementaux.
La ville de Paris a réalisé une cartographie et des inventaires des pollutions sonores dans le cadre du Plan bruit et des émissions de gaz dans le cadre du Plan climat. Le gestionnaire a défini des horaires d’interventions et utilise des souffleuses avec silencieux pour éviter les nuisances sonores.
Afin de diminuer l’utilisation des moteurs thermiques sur le site, la mairie de Paris privilégie le matériel électrique lors des opérations de renouvellement. Une voiture électrique a également été achetée.
Il n’y a pas d'éclairage sur les sites Jardin Charles Trenet et Square de l'avenue Caffiéri. L'éclairage du square Jean-Claude Nicolas Forestier est éteint la nuit. Les luminaires sont dirigés vers le sol et les voies de déplacement. Un éclairage LED a été mis en place au sein du square Forestier.
Une procédure spécifique a été mise en place par la ville de Paris concernant la fin de vie des matériels et engins. Ceux-ci sont tous restitués au service Patrimoine & Logistique qui effectue des ventes en masse. Il y a, au préalable, une élimination des appareils qui ne fonctionnent pas avec certificat de contrôle.
Formations
La ville de Paris a mis en place un plan de formation intégrant des thématiques écologiques. La majorité des items Ecojardin a été abordée par les agents du site lors de formations, excepté « Equipements et matériaux/Matériels et engins » et « Public ».
Les agents d'accueil sont ceux qui sont en charge de la communication et de la sensibilisation avec le public.
Public
Les sites sont labellisés Qualiparis pour la qualité de l'accueil, de l'information et de la sécurité dans les parcs et jardins.
Dans le cadre de la démarche Qualiparis, une procédure a été élaborée pour communiquer auprès du public lors des chantiers (panneaux d'affichage, signalétique).
Des informations pédagogiques sont mises à disposition des usagers sur le site :
- Affichage à l’entrée des squares,
- Signalétique Qualiparis,
- Panneau explicatif sur la flore,
- Panneau explicatif sur le bassin,
- Panneau explicatif sur la faune.
Une communication sur la biodiversité et la gestion menée sur le site est menée auprès des usagers par les équipes de jardiniers (temps de travail, fête des jardins, interventions dans les écoles) et les agents d’accueil et de surveillance (formés à la gestion différenciée).
Des visites guidées sont organisées par l'école Dubreuil sur ces sites.
Des animations sont menées par le gestionnaire du site avec la maison de la solidarité du 13 sur le Jardin Charles Trenet.
Deux petits jardins partagés sont mis à disposition des usagers sur Charles Trenet. Toutefois, un jardin partagé étant d’ores et déjà développé à proximité du site, les espaces d’agriculture urbaine du parc ne sont pas exploités.
Des poubelles de tri sont disponibles dans les parcs.
Localisation
Charlety-Thomire
75013 Paris
FranceGalerie photos
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