• Un changement organisationnel a eu lieu courant 2017 dans le cadre de la création de la Métropole de Lyon : en mai 2017, le Parc de Parilly, le Domaine de Lacroix-Laval et le service Espaces Extérieurs et Fluviaux ont été rattachés à la Direction Patrimoine végétal. Ce changement organisationnel permettra de fluidifier les modes de fonctionnement opérationnel autour la thématique du ‘Vert’ au sein de la Métropole de Lyon. Le parc de Parilly est un espace vert propriété de la Métropole de Lyon. Il est composé d'une zone boisée couvrant la majorité des 159 hectares du parc et d'une zone des sports comprenant de nombreux équipements. La partie centrale du parc est quant à elle occupée par l'hippodrome de Parilly qui est géré par la Société des courses lyonnaises. Le parc de Parilly offre une grande variété de paysages. Il est boisé de 18 000 arbres d'essences variées (érables, cèdres, tilleuls, chênes rouges, pins, bouleaux, sapins, marronniers, douglas, féviers d'Amérique...) dont les plus âgés ont une soixantaine d'années. Dans la zone boisée de "La Plaine" se trouve un parcours de santé, et disséminé, dans tout le parc, un parcours permanent de course d'orientation avec 70 bornes. Le parc de Parilly offre également un réservoir d'air pur utilisé par de nombreux sportifs pour la pratique de sports collectifs ou individuels qui permet aux athlètes de s'entraîner dans de bonnes conditions, ces infrastructures sont en libre accès

    Structure du site

    Le parc de Parilly a été créé, en 1936, sur une réserve foncière par le Préfet et le Conseil Général du Rhône et constitue un élément fort de la trame verte du secteur est de l’agglomération lyonnaise. Le parc se répartit en deux secteurs, une zone sportive (terrains de sport et hippodrome de 40 ha mis à disposition de la société des courses) et une zone boisée dont les plantations ont été réalisées dans les années 1950. Le parc est géré par la métropole de Lyon depuis le 1er janvier 2015 mais la dynamique de gestion écologique était déjà bien ancrée au sein de l’équipe en place.

    Quatre classes de gestion sont définies (suivi des invasives pour les espaces laissés en libre évolution, tonte mensuelle pour les espaces entretenus, suivi spécifique du stade, entretien des massifs d’annuelles et de vivaces pour l’IDEF – maison de l’enfance implantée sur le site).
    Le renouvellement confirme les points forts indiqués à l’audit initial.

     


    Sol

    Le parc est situé sur une côtière d’origine glaciaire, sur un sol remanié pauvre. Les plantations historiques de résineux n’ont pas contribué à l’enrichir. Le sol est très perméable, avec une nappe de 1 à 3 mètres mais qui peut descendre beaucoup plus profond en période de sècheresse.

    Des analyses de sol sont réalisées pour les terrains de sport. Les plans de fertilisation sont adaptés aux déséquilibres identifiés (pas d'ajout d'Energyl et rééquilibrage NPK).

    Les seules importations de matières organiques concernent les terrains de sport, ainsi que le mulch des aires de jeux, qui répond à des critères de sécurité. L’ensemble des autres broyats utilisés sur les massifs (ex : parking) sont produits en interne.
    Les pelouses sont entretenues par des tontes à coupe rotative, sans exportation, sauf au stade. Une aire de compostage permet de recycler les matières organiques (feuilles des allées) qui ne sont pas laissées sur place.

    Le désherbage est manuel ou mécanique (mini-pelle sur les aire de stabilisé du parking).
    Le renouvellement confirme les points forts indiqués à l’audit initial.

     


    Eau

    Le parc n’est pas arrosé, hormis pour les besoins des jeunes plantations (par tonne à eau), de la serre et de la pépinière et le terrain de sport en gazon. Pour ces dernières, l’eau est pompée dans la nappe et ne provient pas du réseau.Un relevé mensuel des consommations est effectué.Le parc est équipé de toilettes sèches.
    Le renouvellement confirme les points forts indiqués à l’audit initial. 

    Faune / Flore

    Le Parc de Parilly est classé au titre des Espaces naturels sensibles du département. Les plantations ont été effectuées pour l’essentiel après guerre selon un mode de gestion forestier par l’ONF. Un inventaire des 19000 arbres du parc a été réalisé, avec des espèces très diversifiées. Des inventaires ont été réalisés avec les botanistes du Parc de la Tête d’Or. Le couvert végétal abrite quelques oiseaux remarquables comme le Pic épeichette, le Loriot d’Europe et le Hibou moyen-duc. Ce dernier fait l’objet d’un suivi annuel. Quelques espèces d’orchidées (Orchis bouc, Ophrys abeille) sont également présentes dans les pelouses rases. Le crapaud persillé est maintenu par la présence d’une mare en bordure de l’aire technique.

    L’état sanitaire des arbres est surveillé, avec abattage des arbres dangereux pour la circulation du publique, et maintien de certains arbres morts.

    La lutte biologique est pratiquée dans la serre depuis 10 ans, et des pièges à phéromones ont été testés pour la processionnaire du pin. La présence de l'ailante et de la renouée du japon sont suivie et leur développement contenu.

    Deux zones sont réservées en prairie de fauche tardive (15 ha) par gyrobroyage en juillet et reprises en hiver.

    Un travail de mise en culture de variétés potagères locales est mené avec le CRBA (Centre de Ressources de Botanique Appliquée) pour les tomates, poivrons, melons, courges, basilic… Il est prévu d’élargir ce travail à des variétés plus horticoles représentatives de la biodiversité domestique lyonnaise.

    Les pépinières locales sont privilégiées pour les achats de végétaux, et des semences sont commandées chez Kokopelli, la ferme de Sainte Marthe, la roseraie Fabien Ducher,…

    Des ruches sont installées sur le parc.
    Le renouvellement confirme les points forts indiqués à l’audit initial.

     


    Formations

    Le responsable du parc de Parilly  est très actif dans de nombreux réseaux (ex Hortis) et participe avec les jardiniers à plusieurs journées techniques sur différentes thématiques.

    Le service accueille des jardiniers en insertion, et les accompagne activement en termes d’employabilité (formations à l’utilisation des machines et équipements en sécurité).
    Le renouvellement confirme les points forts indiqués à l’audit initial.

     


    Public

    L’aire de jeux est contrôlée une fois par an par un organisme extérieur, et vérifiée toutes les semaines par les jardiniers.

    Plusieurs projets font l’objet d’un partenariat avec une centaine d’établissements scolaires et les collectivités locales environnantes, avec la réalisation d’animations pédagogiques, par exemple en collaboration avec l’association Par ci par l’Art ou Dauphi Bron. Des moutons Soay sont présents sur un enclos de l’IDEF, essentiellement pour leur rôle social avec les enfants. Les moutons ont été déplacés à Lacroix-Laval car l’IDEF ne souhaitait plus les avoir sur son site. Des bornes sont installées pour la course d’orientation (85000 participants/an).

    Le parc participe régulièrement aux journées du patrimoine et aux Printanières de Bron, cette année au printemps de la métropole, et accueille par ailleurs des évènements comme les nuits de Fourvière. Il s’inscrit dans le dispositif la métropole de Lyon Nature de promotion des espaces verts urbains, avec une application mobile développé par leur découverte.
    Le renouvellement confirme les points forts indiqués à l’audit initial. Concernant les actions pédagogiques se déroulant sur le parc, celles-ci sont très nombreuses, environ 10 actions par an.

     


    Localisation

    Parc de Parilly
    36 Boulevard Emile Bollaert
    69500 Bron
    France

    Galerie photos