• La proximité de ce jardin "naturel" avec une école incite à lui donner également une composante pédagogique et ludique. Lieu de sensibilisation du public sur la biodiversité en ville (mise en place de panneaux d’information, installation de prairies fleuries et d’une palette végétale locale, de végétation favorisant la venue des papillons et leur reproduction … mais également terrain de lancement pour des démarches de sciences participatives liées à la biodiversité pour les enfants mais aussi tous les Courbevoisiens intéressés, en liaison avec le Muséum d’Histoire Naturelle.

    Structure du site

    Le gestionnaire du site a mis en place un plan de gestion différenciée définissant l'entretien à mener en fonction des aménagements et des strates végétales en place. Une cartographie est associée à ce plan. Les produits chimiques ont été totalement proscrits sur ce site, une adhésion de la ville à la charte « Objectif zéro phyto en Seine centrale urbaine » est prévue dans les semaines qui viennent. Depuis l’aménagement du site en 2011, une gestion écologique y est menée. Le désherbage est ponctuel et localisé dans les massifs. 

    La ville de Courbevoie a établi un document détaillant les actions à mettre en œuvre en 2020 pour la poursuite de la valorisation paysagère et écologique de ses espaces verts urbains. Ces objectifs sont de différentes natures : réhabilitation du patrimoine de parcs et jardins, études visant à mieux connaître la biodiversité communale, poursuite de la labellisation EcoJardin, déminéralisation de l’espace public, lutte contre le réchauffement climatique par le végétal ou encore réflexions sur l’arrosage et la place de l’eau en ville.

    Un document de planification des ambiances paysagères souhaitées a été formalisé. Celui-ci décrit les évolutions du parc au fil des saisons en fonction des différentes espèces plantées.

    Un travail est en cours sur les liaisons écologiques entre les différents espaces verts de la ville. De manière concrète, ce travail passe notamment par la désimperméabilisation des sols, par la densification du maillage végétal, etc.

    Sol

    Les massifs de vivaces sont paillés.

    Une gestion technique centralisée permet de détecter les éventuelles fuites pouvant intervenir sur les réseaux d’arrosage. Une réflexion est par ailleurs en cours afin d’optimiser l’arrosage, notamment en couplant les systèmes d’arrosage à des capteurs (sondes tensiométriques, etc.) afin d’optimiser l’arrosage vis-à-vis des besoins réels en eau.

    Une étude de sol est prévue sur le site en 2020.

    Les sols à nu sont proscrits sur le site : un paillage des sols ou la plantation de couvre sols permet d’éviter la mise à nu des sols.

    Les engrais verts sont privilégiés pour l’amendement des sols.

    Un cheminement « sauvage » a été officialisé afin d’éviter la multiplication de passages pouvant provoquer la compaction des sols et leur mise à nu.

    Eau

    Une petite zone de pelouse au centre du jardin est arrosée uniquement en cas de fortes chaleurs.

    Une gestion technique centralisée permet de détecter les éventuelles fuites pouvant intervenir sur les réseaux d’arrosage. Une réflexion est par ailleurs en cours afin d’optimiser l’arrosage, notamment en couplant les systèmes d’arrosage à des capteurs (sondes tensiométriques, etc.) afin d’optimiser l’arrosage vis-à-vis des besoins réels en eau.

    L’arrosage n’est réalisé que dans le cadre des nouvelles plantations et lors de périodes de sécheresse. En effet, malgré les fortes chaleurs estivales, l’arrosage a été très réduit : seulement deux arrosages ont été réalisés durant la canicule.

    Faune / Flore

    Des zones de prairie sont présentes sur le site.

    Une partie des résidus de fauche est laissée sur place.

    Pour le désherbage, le gestionnaire met en place des mesures préventives (paillage). Un désherbage manuel principalement dans les massifs de vivaces est ensuite réalisé.

    Un hôtel à insectes est installé.

    Des relevés de biodiversité sont prévus sur le site l’an prochain.

    Concernant les achats de végétaux, le cahier des charges mentionne maintenant un lot labellisé « Végétal local ».

    Lors des remplacements, les espèces indigènes et notamment labellisées « Végétal local ».

    Les déchets verts sont suivis à l’échelle de la ville. La différenciation par source n’est pas faite mais les exportations sont fortement réduites par la valorisation sur site des déchets verts.

    Des points d’apports des biodéchets ont été mis en place dans chaque quartier de la ville. Ces biodéchets sont par la suite ramenés à une plateforme de compostage. Le compost fini est par la suite redistribué aux habitants.

    Un protocole de compostage a été établi et valorisé.

    Les prairies sont fauchées une fois par an de manière tardive, aux alentours du mois d’octobre. Des andains sont par la suite réalisés avec les déchets de fauche et les prairies ne sont pas fauchées toute en même temps, permettant le refuge de la petite faune.

    Le protocole Propage a été réalisé en 2017 mais, par faute de temps, n'a pas été poursuivi en 2018 et 2019.

    Du bois mort est laissé sur le site.

    Matériaux & mobiliers / Matériels & engins

    L’ensemble du patrimoine est inventorié et suivi par le gestionnaire du site.

    Aucun éclairage n’est présent sur le site.

    Le mobilier du site est composé de matériaux durables : notamment bois brut et plastique recyclé.

    Un gros broyeur et deux autres machines de plus faible gabarit sont mutualisés à l’échelle de la ville afin de valoriser les déchets de taille.

    Le CCTP intègre des critères d’achat durable pour les engins, matériaux et mobiliers.

    Des critères ont été établi pour les achats de bois (bois issu de forêts gérés durablement).

    Le parc de matériel électrique a continué à progresser au fur et à mesure du renouvellement des anciens matériels thermiques.

    Formations

    Les agents sont invités chaque année à formuler les formations en lien avec l’écologie qu’ils souhaitent réaliser. Un plan sera formalisé début 2017.

    Les thématiques « Structure du site », « Eau », « Faune et Flore » ont été abordées lors des formations.

    Lors des études de sol et relevés de biodiversité prochainement prévus, des formations sont également prévus en parallèle pour les équipes de gestion.

    Des formations ont été suivies depuis 2016 par les agents sur différentes thématiques : sols, végétalisation urbaine, arrosage et choix de plantes durables, reconnaissance de la faune et de la flore, sécurité, prévention des risques, paillage, etc. 

    Public

    Il existe une communication effectuée sur les pratiques de gestion menées sur le site, notamment lors de la fête des jardins. Des visites scolaires sont également réalisées, et des panneaux pédagogiques installés par l’association Noé conservation sont présents.

    Des publications à destination du public sont faites via le périodique « Courbevoie mag » sur les aménagements réalisés, les pratiques de gestion, etc.

    Des jardins solidaires et partagés sont mis en place dans la ville. Pour ces aménagements, des chantiers d’insertion sont impliqués afin d’entretenir et d’animer ces espaces.

    Des panneaux d’information ont été élaborés afin de communiquer auprès du public sur les nouveaux modes de gestion, sur les aménagements.

    De petites jardinières plantées d’aromatiques sont mises à disposition des usagers qui peuvent s’y servir.

    Des panneaux de communication ont été refait à neuf. Ces panneaux, élaborés en partenariat avec Noé Conservation, expliquent notamment l’intérêt des pollinisateurs, leurs interactions avec la flore, etc.

    Lors de la fête des jardins, le public est incité à participer à l’aménagement des espaces verts. Un hôtel à insecte a par exemple été fabriqué par les enfants de la ville avec l’aide des agents.

    Localisation

    30 Rue Hudri
    92400 Courbevoie
    France

    Galerie photos

    photos

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