LES JARDINS DES CHAMPS ELYSÉES

Les campagnes de taille et la collecte des sapins des parisiens permettent de fournir une partie du broyat nécessaire au paillage des espaces. Le reste est apporté par les feuilles mortes qui y sont rassemblés et par les paillages fournis par les services de l’arbre de la Ville de Paris.

Le renouvellement des plantations est pensé de manière à favoriser la faune locale : espèces mellifères, arbres fruitiers, arbustes à baies, etc.

Des souches et du bois mort sont laissés volontairement au sein des massifs.

Une haie de Benje a été mis en place dans les jardins des Champs-Elysées. Les déchets de taille y sont disposés, permettant une gestion des déchets verts plus efficace tout en offrant des refuges à la faune locale.

Un projet de recherche, mené sur plusieurs années, piloté par l’Université de Paris Saclay et visant à étudier la biodiversité urbaine a été réalisé notamment sur le jardin des Champs-Elysées (au total, 36 parcs en Ile de France ont fait l’objet de ce genre de suivis).

Dans le cadre de ce projet de recherches, des inventaires ont notamment été menés sur les chiroptères, les abeilles et guêpes, les oiseaux, la flore, les lichens, les insectes nocturnes ainsi que les bactéries.

Un suivi des espèces de la faune et de la flore est réalisé par les agents lors de leurs opérations d’entretien et classé par entité paysagère (milieux ouverts herbacées, milieux fermés arbustifs et arborés, milieux minéralisés, etc.). Ces suivis sont classés par saison et réalisés chaque année.

Une zone est contaminée par la Renouée du Japon. Cette zone est suivie et des arrachages réguliers sont organisés.

Un bassin décoratif bétonné est géré de manière à en faire un aménagement favorable à la biodiversité : les opérations de curage sont par exemple réalisées de manière à préserver la faune aquatique : une partie des boues est laissé, les boues retirées sont laissées quelques jours sur le côté de manière à permettre le retour des larves à l’eau. Des radeaux végétalisés ont été mis en place afin d’en permettre la végétalisation.

Un radeau végétalisé y avait été mis en place mais un ragondin a ravagé les plantations qui y avaient été réalisées. Sa présence est tolérée par les agents, l’animal étant seul et non amené à proliférer à l’heure actuelle.

Aucun traitement n’est réalisé dans les bassins, les interventions courantes s’arrêtent à un écremage manuel.

Les fauches de prairie sont réalisées par une tondeuse à fléau à 2 périodes : en septembre et fin mai en partant du centre vers les extérieurs. Les résidus de fauche ne sont pas exportés.

Pas de lâcher d'auxiliaire : leur colonisation spontanée est favorisée, notamment via l'installation d'hôtels à insectes.